Biographie

Florence Margery est née à Grenoble, elle vit et travaille dans le Tarn.

Après ses études à l’école d’architecture de Grenoble (38), elle travaille en agence d’architecture à Toulouse, et en parallèle, mène une carrière de danseuse et professeur de danse afro-contemporaine.

Elle est également responsable et bénévole dans plusieurs associations culturelles et artistiques.

C’est à partir de 2011 qu’elle entreprend une démarche personnelle ouverte et intégrative. Elle développe une expression qui fait converger danse et architecture, littérature et arts plastiques. Elle propose, via ses installations poétiques, des cheminements, une lecture insolite des trajectoires habituelles dans l’espace public.

Elle part également à la découverte de la gravure. Elle a remis en service les pointes sèches de ses arrière-grand-père et grand-père maternel dont la gravure fut la profession.

Aujourd’hui, elle poursuit ses explorations dans une démarche plus intimiste, en sollicitant les compétences et les outils au grès de ses intentions artistiques.

Sa production se concentre sur le livre d’artiste pour lequel elle se voit récompensée, et sur l’estampe.

Elle participe à de nombreux salons de livre d’artiste et d’estampe, ainsi qu’à des expositions en France et en Europe.

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Démarche artistique

L’introspection est une clef pour comprendre le monde. L’œuvre d’art est là pour rappeler que l’infini des possibles se trouve au cœur de chaque être, à chaque instant, à portée de main.
De plus en plus, les techniques de création sont adoptées pour leur action centripète, leur force méditative, leur capacité à fouiller l’intime.

Ses médias (gravure, écriture, broderie…) sont requis dans une mise en œuvre lente. Ses estampes se construisent dans une tension prolongée par de multiples passages qui favorisent maturation et profondeur et forcent le recueillement.
De même, la lecture de l’œuvre s’opère par rapprochements successifs et nécessite une attention active du spectateur.

Elle propose de regarder l’instant avec une conscience vigilante et entière afin d’en saisir la puissance, la complexité et la fragilité.
Le présent s’allonge, fouille l’être et lui présente le flux d’émotions jusque-là inconnues.

Cette recherche sur « l’être au monde » l’a menée depuis quelques années à explorer le monde végétal.
Au-delà de son aspect ornemental, la forêt symbolise la partie non consciente de l’être qu’il convient d’explorer.
La végétation pourrait même devenir un guide puissant, mais subtil dans une démarche artistique qui cherche la transcendance

Le paradoxe c’est que le thème de la végétation considérée comme sujet vivant qui a surgit grâce au choix de privilégier le mode d’expression plastique au milieu de tous les autres, débouche sur le constat que tout est vibration, que chaque être vivant a sa musicalité propre. Cela a pour conséquence de ramener la recherche artistique à une pratique transversale et intégrative.